En 2022 > Prune Simon-Vermot
Ce n’est qu’en 1507 que les paroissiens de Vaux sont autorisés à élever chez eux une chapelle vicariale dont le chœur de l’actuelle église est peut-être une subsistance. Placée sous le vocable de la Nativité de Notre-Dame, l’église de Vaux est un édifice relativement simple (un plan en croix latine, une nef unique précédée d’une tour-clocher et ouvrant sur un chœur à chevet plat) et composite en termes d’époques de construction : la tour-clocher (couverte par une toiture à l’impériale) a été construite au XIXe siècle, la nef dans le premier quart du XVIe siècle et le chœur du XVIIIe siècle a été modifié au XIXe siècle. Des baies à vitrail éclairent le chœur, les chapelles axiales du transept et la nef.
Le retable est l’œuvre d’Augustin Fauconnet et s’inscrit dans la tradition des retables baroques du Haut-Doubs : baroque par son mouvement, son décor et ses couleurs ; typique du Haut-Doubs par sa retenue, entre sagesse et austérité. La toile centrale de ce retable représente la Nativité de la Vierge (le vocable de l’église) ; elle a été réalisée par le peintre d’origine suisse Jean Wyrsch en 1771. A noter également une sculpture en bois de grande taille du Christ aux liens généralement datée de la seconde moitié du XVIe siècle et rattachée à des modèles flamands et bourguignons sans que sa provenance exacte ait été déterminée. Enfin, à remarquer aussi une statuette en bois polychromé et doré de Vierge à l’Enfant qui pourrait être rattachée aux vierges romanes dites Vierges en majesté, d’où des datations très différentes qui s’échelonnent entre le XIIIe et le XVIe siècle.
GPS : 46,739577 / 6,230343