Le FRAC avec RODOLPHE HUGUET- artiste Franc-Comtois – propose « 9 erreurs ».
Les différents projets, œuvres et expériences de cet artiste nomade, qui fait du monde son atelier.
Depuis une douzaine d’années, Rodolphe HUGUET vit et travaille in situ et in vivo. Il va à la rencontre de peuples et cultures au large de l’Empire, aux marges de la société. Il œuvre au cœur des multitudes, invente des assemblages plastiques et détournements de techniques dans le flux de l’existence. Son art est un alliage de poétique de la relation, d’humour à cran et de conscience politique sans illusions mais toujours en éveil.
« L’art de Rodolphe HUGUET consiste en un pragmatisme poétique du « faire avec ». Faire avec la Terre et ses habitants. Faire avec la jubilation de la trouvaille, de l’invention et de la débrouille. Faire avec les rêves et le hasard heureux. Faire avec la vie. »
« Il faut partir. Dans le monde et dans la tête. Trouver l’étincelle de la rencontre avec ce que l’on ne connaît pas encore, pour mettre en forme des éclats de vie. »
« Le voyage est pour lui une impérieuse nécessité. Le globe est son atelier. Pour maintenir une continuité entre l’art et la vie, il déplace constamment le territoire de son activité. C’est un art vagabond, qui se reformule en fonction de son environnement. Être artiste pour lui, c’est se situer au cœur des multitudes et interagir avec elles. Devenir un artisan, un colporteur, un hurluberlu, un stagiaire du réel, un apprenti du monde, un ré enchanteur de la vie. Son éthique de l’indépendance l’amène à travailler hors des lieux institutionnels, au large de l’Empire. Pour être un parmi les autres et trouver les moyens de communiquer à travers l’activité artistique. Quand l’art fait lien, à la recherche d’un dialogue interculturel. Et toujours, derrière l’humour qui naît de l’incongruité, de l’improbable et de la magie, affleure une conscience politique sans illusions. »
En 2018, « 9 erreurs » avec le FRAC à la chapelle Sainte-Barbe de Brey-et-Maison-du-Bois.
Jérôme HENTSCH
Jérôme Hentsch est né à Genève en 1963. Il passe par l’École des Beaux-Arts de cette même ville, avant de poursuivre des études de psychanalyse lacanienne à l’université de Paris VIII. Questionnant dans sa recherche plastique la notion d’auteur et celle d’autorité, il s’intéresse aux limites formelles de la narration et passe également par le théâtre et la performance. Il se consacre aujourd’hui plus particulièrement à une recherche picturale centrée sur la notion d’interprétation. Ses propositions posent la question d’un regard projectif, tant intérieur qu’extérieur, se jouant du silence relatif d’une toujours relative abstraction.
« L’intérieur n’est pas à l’intérieur de toi. L’extérieur n’est pas à l’intérieur de l’extérieur. Tu es à l’extérieur de l’intérieur. »
V. Novarina, Ce dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire.
P.O.L. 1989.
En 2018, « Jalousie » à l’église Saint-Jean-Baptiste de Chapelle-des-Bois.
Jérôme LEUBA
Professeur à la Haute Ecole Cantonale d’Art du Valais, Jérôme LEUBA est également un grand artiste. Cet artiste pluridisciplinaire pratique la photographie, la vidéo, l’installation et ce qu’il désigne par le terme de living sculptures, plus communément assimilé à de la performance. Il s’intéresse aux zones de conflits de nos réalités contemporaines et visuelles (visibilités/invisibilité) créant des images ambigües qui révèlent l’état de nos regards actuels. Les principales institutions l’ayant accueilli sont : le MAMCO à Genève, le Casal Solleric à Palma de Majorque, le Martin Gropius Bau de Berlin, le Fotomuseum à Winterthur, le Kunsthaus de Zurich, le Pori Art Museum en Finlande, le Centre d’Art de Neuchâtel, le Modern Art Oxford, le Profile Foundation de Varsovie et le Marta Museum d’Herford. Il a bénéficié de trois résidences et a été lauréat du Prix Fédéral d’Art Suisse, du Prix culturel Manor et du prix Irène Reymond.
En 2018, « Battlefield 126 » à la chapelle de Montpetot de La Cluse-et-Mijoux.
Nino LAISNÉ
Nino LAISNÉ développe depuis plusieurs années un univers singulier dans lequel l’image a une place privilégiée. Ses œuvres, construites avec minutie, sont l’endroit où la latence et le temps de la contemplation prennent tout leur sens.
Empreintes d’étrangeté, ses travaux prennent corps et se déploient en dialogue avec d’autres disciplines comme le cinéma et la musique, mais aussi à travers des éléments historiques et sociologiques, l’art, les traditions populaires, la mode, le cabaret et l’opéra.
L’artiste constitue ainsi son univers plastique avec les vocables du septième art et du spectacle, créant des dialogues avec le son plutôt qu’avec le verbe.
En 2018, « 3 cœurs » à l’église Saint-Nicolas de Oye-et-Pallet.
Ariane EPARS
Artiste plasticienne dont les interventions s’inscrivent autant dans les lieux que leur histoire et leur architecture.
La discrétion de ses travaux, leur économie matérielle, les apparentent parfois à des accidents « naturels ». Ils s’en distinguent cependant par leur structure, à géométrie variable, mais toujours repérable. Ses travaux sont habités par le principe de la faille, de l’incomplétude : ils sont à notre image, à la fois imparfaite et perfectible.
Ses travaux ont été montrés surtout en Allemagne et en Suisse, mais aussi en Australie. Il en subsiste des documents photographiques et les souvenirs et impressions suscitées chez les visiteurs.
En 2018, « Monument » à la chapelle Saint-Philomène des Hôpitaux-Vieux.
Caroline BACHMANN
Cette professeure et responsable de bachelor à la Haute Ecole d’Art de Design de Genève est également une artiste spécialiste de la peinture figurative. Caroline BACHMANN a reçu de nombreux prix et a exposé au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, au MAMCO à Genève, au Kunsthaus de Zürich, au Kunstmuseum de Wolfsburg, au Museum Schloss Moyland en Allemagne et au Philadelphia Museum of Art aux États Unis.
Elle a développé de 2004 à 2014 une collaboration artistique avec Stefan Banz. Ils ont fondé en 2010 la Kunsthalle Marcel Duchamp | The Forestay Museum of Art.
En 2018, « Chemin de croix » à l’église de l’Assomption de La Planée.
Sylvie AUVRAY
Cette artiste d’exception a exposé ses travaux notamment au Musée d’Art Moderne de la Ville Paris (2017), à la Chinati Foundation, Marfa, Texas (2016), au MAMCO de Genève (2012) et au Consortium de Dijon (2010).
Cette artiste est toujours en quête de nouvelles expériences. Elle aime partir à la recherche de tous les moyens possibles pour servir au message qu’elle veut transmettre, à l’histoire qu’elle veut raconter. Un voyage en soi. Elle est en quête de la reconstitution d’une mémoire. Si Sylvie AUVRAY se déplace, à Los Angeles souvent, elle n’emplit pas ses bagages de cartes postales pour les retraduire, mais se transforme en dame de compagnie d’objets qu’elle choisit pour les ranimer d’une autre vie.
En 2018, « Les bâtons d’Alexandre » à l’église de la Nativité de Châtelblanc.
Francesco FINIZIO
Professeur à l’École des beaux arts de Rennes, Francesco FINIZIO est un artiste qui joue sur les résonances visuelles et associations d’idées. Il se livre à diverses expérimentations, qui passent par le jeu ou la rêverie et qui frôlent souvent l’absurde. Le travail de Francesco FINIZIO questionne notre potentiel d’expérience dans un monde ultra-contrôlé, commercialisé et préfabriqué. Il aime également mettre en friche ou en mutation des lieux précis, pour souligner un processus et pour se questionner toujours plus.
En 2018, « 3 points, c’est tout » à la chapelle du Tourillot des Fourgs.
Denis SAVARY
La pratique artistique de Denis SAVARY est multiple. Elle se décline en dessin, vidéo, installation, en scénographie ou en mise en scène. Son champ d’expérimentation ne se limite pas non plus à une thématique. Chaque œuvre se fonde sur un travail de recherches et lui permet d’explorer de nouvelles techniques. Il collabore avec divers artisans choisis en fonction de ses créations. Son œuvre est très référencée ; les pièces s’inspirent soit des travaux d’un artiste qu’il détourne ou réinterprète, soit d’une coutume ou d’une tradition. Son travail est un hommage à l’histoire de l’art et à notre mémoire collective.
A chaque exposition de Denis SAVARY, la surprise est au rendez-vous.
En 2018, « Fumée » à l’église Saint-Joseph des Villedieu.
David BOENO
L’artiste change la lumière en couleurs, l’écriture en lumière et le texte en image. Il est passionné par les jeux de lumière et les couleurs qu’elle peut générer.
« La vue, si elle se voit elle-même, doit avoir une couleur, car la vue ne saurait percevoir un objet sans couleur. »
David BOENO aime transmettre son savoir faire. Il a l’habitude de travailler avec des élèves et leurs professeurs autour d’un projet. C’est pourquoi, une résidence pourra lui être proposée.
En 2018, « La signature du soleil » à la chapelle de l’Espérance de Pontarlier.
BEN
BEN spreads the ideas and the Fluxus spirit (contemporary art movement which wants to eliminate the idea of an art which can be seen and which instead puts forward the idea of an art which is experienced, which is lives).
Novelty: BEN’s theory of novelty is a theory that he has nourished and discussed since the beginning of his career, demonstrating that in art it is not the beautiful or the ugly that counts but to bring something new.
The ego: One of his favorite themes of reflection, because as he says, he has it right in front of him and even within him. His theory of the ego joins his general theory of art which is that all life is survival and that the ego is a form of survival. Cultivating his ego, with humor, allows him to survive.
Ethnic groups: According to BEN, the world should be multicultural. A multicultural vision of the world in which each people has their own contemporaneity and creativity.
Doubt: Doubt is another fundamental aspect at BEN. He is not afraid to say things and to doubt everything, he does not mince his words. He often translates his sentences into several languages, to reach a larger number of people. His somewhat naive writing allows him to overturn our certainties with great simplicity. He often begins his sentences with “In truth”.
En 2018, « C’est écrit dans la Bible » à l’église de la Visitation des Pontets.
John M. ARMLEDER
John M Armleder est un plasticien suisse né à Genève le 24 juin 1948.
Internationalement reconnu, le travail de John M Armleder est avant tout un essai de transformation du statut de l’œuvre d’art au niveau de sa perception et de sa réception.
La complexité des relations qu’une œuvre peut entretenir avec différents milieux et les interactions qu’elle provoque sont au centre de la démarche de l’artiste.
En 2016, « INVISIBLE » à la chapelle Saint-Théodule de Labergement-Sainte-Marie.
Jacqueline BENZ
Artiste plasticienne lausannoise sensible aux questions des libertés et des conditionnements au sein des communautés humaines.
Vit et travaille à Lausanne et au Caire.
Depuis plusieurs années, ses installations éphémères, ses travaux vidéo et sonores témoignent de l’attention qu’elle porte aux questions de liberté et de conditionnements, ainsi qu’aux enjeux de la tolérance. Ses projets sont porteurs d’une adresse à l’altérité et c’est à partir de mises en relations qu’ils se construisent.
En 2016, « D’autre part » à l’église Saint-Claude de Malbuisson.
Christian ROBERT-TISSOT
Né en 1960, vit et travaille à Genève où il enseigne à l’HEAD (Haute école d’art et de design).
Les mots ou énoncés de Christian Robert-Tissot apparaissent comme des interfaces mettant en relation leur signification, forme et taille avec le contexte spatial pour lesquels ils sont conçus.
En 2016, « Sans titre » à l’église de l’Assomption de Mouthe.