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Châtelblanc - Église de la Nativité-de-Notre-Dame

Châtelblanc - Église de la Nativité-de-Notre-Dame
Eglise de Chatelblanc - Commons

Eglise de Chatelblanc

  

En 2024 > Gilles FURTWÄNGLER

En 2018 > Sylvie AuvrayLes bâtons d’Alexandre

Il faut attendre le XVIIe siècle pour que Chatelblanc dispose de sa propre chapelle construite à l’initiative du châtelain Pierre Blondeau et consacrée en 1665 par l’archevêque de Besançon, Antoine Ier de Grammont.
Ce bâtiment s’avère rapidement trop exigu pour accueillir l’ensemble des fidèles. La chapelle est agrandie à la fin du XVIIIe siècle mais elle est détruite par un incendie ainsi que le presbytère et plusieurs maisons en 1759. Immédiatement restaurée elle est partiellement détruite par un nouvel incendie du village en 1775. Elle est à nouveau restaurée puis agrandie et réaménagée en 1827.
L’église actuelle, dédiée à la Nativité de Notre-Dame, a été construite de 1854 à 1861 selon les plans de l’architecte bisontin Painchaux qui avait choisi un plan classique en croix latine : un clocher-porche ouvre sur une nef unique à 3 travées couvertes par une voûte en berceau, un transept et un chœur. Le décor architectural reste fidèle à la tradition du XIXe siècle en empruntant tous ses éléments à l’antiquité. Il abrite plusieurs œuvres intéressantes : une statue de saint Alexandre, un tableau l’Annonciation (sur le mur du chevet du chœur) et la châsse contenant les reliques de saint Alexandre. D’après l’inventaire de la chapelle primitive il ne semble pas que les éléments de mobilier actuels proviennent de la première chapelle hormis les autels latéraux, la chaire à prêcher, les statues et le tableau du chœur sans doute récupérés dans l’église du XVIIIe siècle.
Dès la translation des reliques de Saint Alexandre à Chatelblanc (le 29 septembre 1684), les fidèles présents constatèrent diverses manifestations irrationnelles jugées miraculeuses. Chaque année, la date anniversaire de la translation devint l’occasion d’organiser un pélerinage plus ou moins suivi : 8000 personnes en 1784, 3000 en 1834, 5000 en 1884, 2000 en 1934.

Texte de Joël GUIRAUD

GPS : 46,673250 / 6,114818