Sébastien Thiéry est docteur en sciences politiques et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais. En 2012, il fonde, avec le paysagiste Gilles Clément, le PEROU – Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines – un collectif de chercheurs, d’architectes, d’artistes venus apporter une intelligence et un regard sur « la jungle » qu’il analyse comme un phénomène nouveau, une sorte d’ovni urbanistique, architectural et humain. Auteur de plusieurs livres et films, il participe également au comité éditorial de la revue Multitudes. Pensionnaire à la Villa Médicis en 2019-2020, il y coordonne une requête auprès de l’Unesco, avec divers auteurs autour de la Mer Méditerranée, visant à faire inscrire l’acte d’hospitalité au Patrimoine ulturel immatériel de l’humanité.
Association loi 1901, le PEROU est un laboratoire de recherche-action sur les confins de nos villes (bidonvilles, jungles, squats, refuges en tout genre) et les gestes, formes, actes d’hospitalité qui s’y inventent. Il est conçu pour faire s’articuler action sociale et action architecturale. Se référant aux droits fondamentaux européens de la personne et au « droit à la ville » qui en découle, le PEROU se veut un outil au service de la multitude d’indésirables, communément comptabilisés comme cas sociaux voire ethniques, mais jamais considérés comme habitants à part entière.
Alors que se généralise une politique aussi violente qu’absurde n’ouvrant que sur des impasses humaines (expulsions, destructions, plans d’urgence sans issues, etc…) le PEROU veut faire se multiplier des ripostes constructives, attentives aux hommes, respectueuses de leurs fragiles mais cruciales relations au territoire, modestes mais durables.
Catégorie : Artistes
Prune SIMON-VERMOT
Prune Simon-vermot, née en 1987 à La Chaux-de-Fonds, y vit et travaille entre La Chaux-de-Fonds et Lausanne. Après le lycée Blaise Cendrars de La Chaux-de-Fonds (2002-2005), elle suit des études en communication visuelle à la HEAD à Genève (2006-2010). Assistante six mois du photographe lausannois Matthieu Gafsou et soucieuse d’affiner sa pratique, elle entre à l’Ecal à Lausanne en Master Art Direction photographie (2011-2013). En juillet 2013 elle reçoit le prix Exécal et la bourse de la relève photographique de Prohelvetia. Son travail fait partie de plusieurs collections, institutionnelles, publiques ou privées, ainsi la collection d’art de la ville de Deauville, de la Banque Cantonale Vaudoise, la collection Olivier Mosset.
Elle participe depuis 2011 à des expositions personnelles ou collectives, à l’Élac (espace lausannois d’art contemporain), au musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, à PhotoBasel. Nommée aux bourses fédérales de design en 2019, elle est aujourd’hui photographe au musée d’ethnographie de Neuchâtel, co-curatrice, avec l’artiste Denis Roueche, de l’espace d’art Palais à Neuchâtel et chargée de cours à l’Écal à Lausanne.
Olivier TOULEMONDE
Olivier Toulemonde, né en 1972, vit et travaille à Besançon. Issu de la musique concrète, Olivier Toulemonde a pris l’habitude d’écouter à l’intérieur des sons, puis d’en révéler les contours. Il en a développé une relation intime au bruit – celui qui nous entoure, celui qui résonne en nous, celui qui fait musique. Et c’est cette question du sonore qui façonne son travail artistique, que ce soit en tant que plasticien, musicien, compositeur ou réalisateur radio. Dans son travail d’installation, sa démarche consiste le plus souvent à enregistrer des sons et/ou des paroles, puis les agencer de façon à les faire dialoguer entre eux, ainsi qu’avec l’architecture du lieu. Le dispositif de diffusion, spécifique à chaque espace, est conçu comme une invitation à l’écoute en profondeur, dans laquelle la perception de l’auditeur est intimement reliée à l’espace dans lequel il évolue. Le silence, la matérialité du son, la parole, le timbre de la voix, le récit en creux, les hésitations du langage et le son ordinaire du quotidien sont autant de marqueurs essentiels dans le travail sonore d’Olivier Toulemonde.
Matthew McCASLIN
Matthew McCaslin est un artiste américain né en 1957 à New York. Il vit et travaille à Brooklyn. Il débute sa carrière au sein de la jeune génération d’artistes américains de la fin des années 80 qui manifeste un goût prononcé pour l’objet. Il en interroge pour sa part le statut, non plus pour célébrer la société de consommation, comme l’ont fait au préalable les artistes du Pop art, mais pour en manifester le désenchantement.
Matthew McCaslin est connu pour ses vidéos et ses sculptures réalisées à partir d’objets de la vie quotidienne apparemment agencés de façon chaotique, dans un désordre faisant parfois songer à des chantiers abandonnés. Tout comme les artistes de l’Antiform, courant dont Robert Morris écrit le manifeste en 1968 pour marquer son opposition au minimalisme, Matthew McCaslin expérimente des matériaux réputés non sculpturaux tel que le tissu, les câbles ou des spots. Il obtient ainsi des œuvres souples, molles, informes qui contredisent et questionnent les définitions traditionnelles de la sculpture. L’œuvre Bedded Bed, composée de 150 couvertures empilées, évoque un lit à première vue confortable et accueillant. Mais l’origine des couvertures, récupérées par l’artiste auprès des hôpitaux et ayant appartenu à des personnes sans-abris ou à des malades, suscite au contraire un malaise. Derrière cette ambiguïté pointe en fait ici une critique sociale, l’artiste rendant visible ce qu’on ne veut pas voir.
Marion LEMAîTRE
Née en 1988, vit et travaille en Côte-d’Or. Son travail se déploie via la sculpture et l’installation, mais aussi par la photographie et le dessin. « L’artiste joue des effets de symétrie ; entre profondeur et hauteur, caché et visible, forme produite et matière brute. Intuitivement, par la dynamique créée entre expérimentation et réflexion, le travail de Marion Lemaître, rejoint un des principes formulé par Paul Klee : le travail artistique doit désormais trouver son origine, son point de commencement dans le contradictoire, l’ambivalent. »
Sillonnant les passages étroits des grottes ou des lignes de crêtes, l’artiste met à jours ces espaces limitrophes, entre-deux, qui sont autant frontières que points de jonctions, et qui entrent en résonance avec le concept de point gris que Klee définissait ainsi dans l’espace pictural : « ce point est gris parce qu’il n’est ni blanc ni noir ou parce qu’il est blanc tout autant que noir. il est gris parce qu’il n’est ni en haut ni en bas ou parce qu’il est en haut autant qu’en bas. Gris parce qu’il n’est ni chaud ni froid. gris parce que point nondimensionnel, point entre les dimensions et à leur intersection, au croisement des chemins. »
Marc COUTURIER
Plasticien contemporain français né en 1946 à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or). C’est au début des années 90 que l’idée du concept de redressement (qui a fait sa notoriété) lui est venue : sous ce terme, Marc Couturier a constitué un ensemble d’objets dont la forme évoque « par hasard » une figure facilement identifiable. Il nous les donne à voir, sans les modifier. Une feuille d’aucuba devient vitrail ; une plaque de placoplâtre un Redressement ; une promenade dans Amiens donne naissance aux Cabochons, Redressement virtuel d’éléments d’architecture ; une douelle de foudre trouvée dans un chaix forme une sculpture presque primitive, et la présentation de fragments de foudre en Teatrini, un ensemble de petits paysages…
Ailleurs, il invite à la contemplation ou à d’autres voyages. Des Lames de samba recouvertes à la feuille d’or sont fichées dans les murs, les Dessins du troisième jour, tracés à la mine de plomb, évoquent la création dans la Genèse comme les dessins à la pointe d’argent ou ceux de la série Les Personnes, les animaux et les choses. L’œuvre de Marc Couturier est représentée dans les grandes collections publiques et privées. Il a réalisé des vitraux pour l’église Saint-Léger à Oisilly (Côte-d’Or), une croix pour le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et l’autel de l’église de Saint-Denis du Saint-Sacrement dans le marais à Paris.
Lyse FOURNIER
Lyse Fournier est installée à Bordeaux depuis 2013. En 2014, elle intègre l’atelier collectif La Réserve-Bienvenue dont elle est membre active. Cet artist-run-space est avant tout un lieu de travail mais se fédère autour de projets communs et organise des événements et des résidences. Elle développe un travail sur le paysage au travers du médium photographique. Lauréate du Prix Impression Photographique III des Ateliers Vortex, elle a présenté son travail au Musée de la Photographie Nicéphore Nièpce à Chalon-sur-Saône en 2018. La même année elle a participé au programme Post-Production #2 du Centre d’art — Maison Des Arts Georges & Claude Pompidou dans le Lot. Ces derniers événements ont opéré un tournant décisif dans sa recherche artistique développant ainsi une pratique plus sculpturale. En 2020 elle présente Jet Stream, une exposition personnelle à Bordeaux chez Éponyme Galerie. En 2021, elle participe à plusieurs expositions collectives dont Upside Down chez DOC! à Paris curatée par Lena Peyrard et Le Club du poisson Lune au CAPC à Bordeaux curatée par Cédric Fauq.
En résidence l’été dernier, elle a poursuivi sa recherche au Centre d’Art de Flaine, en Haute-Savoie.
“ Je photographie des paysages, des motifs que je répète. ce sont des natures vues et fantasmées, des récits. Je construis des hybrides, des paysages hasardeux et poétiques. ils se situent aux frontières du réél et de la fiction. C’est sur cette perception, ce moment où la mémoire et la sensation se mélangent, que se construisent mes images. Je me plonge dans des ambiances, mes souvenirs se brouillent, deviennent flous, se crée alors comme un Mnémosyne. Les rapports d’échelles varient, je compose avec le vrai, le fragmente. Je mélange les esthétiques, ce sont des survivances. Mon approche est picturale, je travaille la couleur, la lumière ; je fais des images-peintures. Je me concentre sur des textures, des nuances. J’utilise l’image pour ce qu’elle est, un matériau. Je l’imprime sur différents supports en m’attachant à sa dimension physique. en lui donnant du volume, elle devient sculpture ou installation. “
Laurent GUENAT
Laurent Guenat est né à Bienne en 1954 et est originaire du Noirmont dans le Jura suisse. Il vit à Sainte-Croix et travaille aux Verrières et à Sainte-Croix. Il quitte son emploi en 1988 pour se consacrer à la recherche artistique. Il pratique la peinture, le plus souvent en grand format, et l’écriture. Il crée des livres d’artiste uniques à partir de cartons d’emballages qu’il relie, et qu’il considère comme ses laboratoires. Il a aussi pratiqué la poésie sonore en compagnie d’un contre-bassiste et publié deux CD. Il a exposé en France (Nice, Kaysersberg, Pont-de-Roide, château de Joux), au Caire et en Suisse.
« Chez Laurent Guenat, l’acte de peindre tient de l’engagement. il met en forme un regard critique posé sur ce qui entrave l’Homme dans l’expression de son énergie primitive. Le travail de l’artiste témoigne des bouillonnements de la vie dans cette lutte perpétuelle pour s’extraire des enfermements qui aliènent. Le spectateur est ainsi entraîné dans un processus de questionnements. »
Géraldine Veyrat, historienne d’art
Julie CHAFFORT
Pour Julie Chaffort, le cinéma est un médium dominant, naturel, qu’elle choisit très tôt de développer, à l’école des Beaux-arts de Bordeaux où elle étudie, puis auprès de Roy Andersson qu’elle assiste en Suède, et de Werner herzog dont elle suit le séminaire à sa Rogue Film School à NewYork.
Les vidéos de Julie Chaffort mirent le paysage, le toisent et le parcourent ; on y croise des hommes au destin tragique et des héros aussi beaux que les chants qui les accompagnent – peut être pour en donner la mesure. Les gestes accomplis sont tout à la fois drôles et absurdes, l’avenir toujours incertain et les paroles s’envolent, attrapées par les branches d’une forêt ou englouties dans les eaux d’un lac. Les récits s’écrivent entre les longs plans-séquence et se devinent dans les détails que la lenteur permet d’observer comme l’on admire une nature morte. L’artiste ouvre des univers parallèles, atemporels et insituables, où le monde se signale à nous par ses infimes déplacements et l’infinité de ses signaux – étrangement menaçants. Julie Chaffort expose en France et à l’international. Son dernier film Légendes était en compétition officielle française et en compétition CNAP du FIDMarseille 2020. Ses œuvres font parties de collections nationales et privées. Née en 1982, elle vit à Bordeaux et travaille en France.
Geneviève PETERMANN
“ Plutôt que de m’attacher à un médium de prédilection, je préfère imaginer des approches répondant au plus juste à chaque nouveau projet. J’œuvre ainsi dans des techniques et domaines variés, peinture, gravure, sérigraphie, objets, textes. Parfois autobiographiques, mes projets s’inspirent du quotidien et s’intéressent à l’humain, dans un regard où l’humour se fait à la fois tendre et piquant. Des supports improbables définissent certaines créations, comme les autoportraits sur biscuits de Petit monde au beurre noir, les Biodiversités de nez collectionnés dans des alvéoles à chocolat, la robe tricotée en cassettes audio de Janis John‘n Joe, ou les peintures sur toasts et fromage de la série Croque-messieurs.
Quant à mon parcours, en voici l’essentiel : licence en lettres, formation artistique à l’université de Berne, à l’ESAV à Genève et au Département artistique de la Florida State University, pour me perfectionner en sérigraphie, et résider dans les ateliers de Nexus Press, à Atlanta, une fondation dédiée à la production de livres d’artistes. aujourd’hui, parallèlement à la poursuite de mon travail artistique que j’expose régulièrement, j’occupe un poste de médiation culturelle au musée d’art de Neuchâtel, j’enseigne la création à l’école d’art appliqué de la Chaux-de-Fonds et j’anime des ateliers de création pour adultes. Ces activités, et le contact avec un public très divers, nourrissent et inspirent mes recherches personnelles.”
Charlotte MOTH
Charlotte Moth, née en 1978 au Royaume-Uni, vit à Paris depuis 2008. Sa façon processuelle de travailler révèle une œuvre menant à l’autre, non pas dans une progression linéaire mais plutôt comme un réseau de nombreuses directions. Inscrites dans la situation d’un lieu, réagissant aux caractéristiques de l’architecture, de nombreuses œuvres sont recréées pour chaque exposition avec une interprétation in situ. Moth part à la découverte du mystérieux dans le familier.
En 2017, elle a été l’une des quatre nominées pour le Prix Duchamp, remis au Centre Pompidou, à Paris. Ses principales expositions à ce jour incluent : Group exhib Light and Language – Lismore Castle Ireland Cur, Lisa Le Feuvre (2021) Solo exhib Enjambment, Marcelle Alix, Paris, (2020) – Colección XVI, Centro de Arte Dos de Mayo, Madrid, (2019) – Voir en se déplaçant, MIT–List Visual Arts Center, Boston (2017) – Carnet de voyage, Kunstmuseum Liechtenstein (2016) – Tate Britain, Archive Room, Londres – Fondation Esker, Calgary (2015) – Centre d’art contemporain, Genève (2012) – Fondation Serralves, Porto (2011).
Arnaud VASSEUX
Dans sa pratique, Arnaud Vasseux donne une place déterminante aux phénomènes, aux matériaux et à leurs manipulations dans l’élaboration du sens. Il s’interroge sur les processus qui font advenir les formes à partir de matériaux qui traversent plusieurs états comme le plâtre, le béton, la résine, la cire ou le verre. Ses sculptures combinent fragilité, instabilité et résistance. Il met en jeu les notions de spatialités, de temps et de lieu par l’exploration des possibilités issues des techniques du moulage et de l’empreinte.
La confrontation à l’espace physique et l’exploration des lieux où il intervient l’ont conduit depuis une quinzaine d’années à réaliser une série d’œuvres éphémères – Les Cassables – construites à même le lieu, faisant de l’exposition un lieu d’expériences, d’hypothèses et de récits.
Ann Veronica JANSSENS
Née en 1956 au Royaume-Uni, Ann Veronica Janssens vit et travaille en Belgique.
La pratique artistique d’Ann Veronica Janssens pourrait se définir comme une recherche basée sur l’expérience sensorielle de la réalité. Par divers types de dispositifs (installations, projections, environnements immersifs, interventions urbaines, sculptures), Ann Veronica Janssens invite le spectateur à franchir le seuil d’un espace sensitif nouveau, aux limites du vertige et de l’éblouissement2. Dans un registre inspiré de processus cognitifs3 (perception, sensation, mémoire, représentation), ses œuvres tendent vers un certain minimalisme, soulignant le caractère fugitif, éphémère ou fragile des propositions auxquelles elle nous convie4. Spatialisation et diffusion de lumière, rayonnement de la couleur, impulsions stroboscopiques, brouillards artificiels, surfaces réfléchissantes ou diaphanes sont autant de moyens lui permettant de révéler l’instabilité de notre perception du temps et de l’espace. Les propriétés des matériaux (brillance, légèreté, transparence, fluidité) ou les phénomènes physiques (réflexion, réfraction, perspective, équilibre, ondes) sont ici questionnés avec rigueur dans leur capacité à faire vaciller la notion même de matérialité.
Vidya GASTALDON
Vidya Gastaldon est née en 1974 à Besançon. Diplomée de l’école des Beaux Arts de Grenoble, Elle vit et travaille aujourd’hui entre Genève et Grange Neuve dans l’Ain. Depuis la fin des années 90, elle a participé à de nombreuses expositions individuelles ou collectives organisées par des instituts muséales ou des galeries, en particulier ces dernières années : au Palais de Tokyo (2019), au MAMCO à Genève (2017, 2016, 2012), à la galerie Art : Concept (2019, 2016, 2013), au Centre Pompidou (2017, 2013), au FRAC Alsace (2017), à la galerie Bartschi & Cie de Genève (2018), à la Maison Rouge de Paris (2014), au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris (2013), à la Fondation Pinault de Venise (2014), au Kunsthalle de Berne (2012). La galerie Wilde de Genève et Le Parvis de Tarbes l’exposeront en 2020.
Elle appartient à de nombreuses collections publiques : CNAP (Paris), FRAC Alsace et PACA, MNAM du Centre Pompidou, fondation Kadist (Paris), musée de l’Abbaye Saint Croix (Les Sables d’Olonne), MAMCO (Genève), Fond Cantonal D’Art Contemporain (Genève), Collection de la région Piémont (Turin), Kunstmuseum (Berne)… les galeries Art : Concept (Paris) et Wilde (Genève,
Bale).
Au travers de ses dessins, installations, objets, vidéos, Vidya Gastaldon crée un univers onirique et psychédélique en prenant des thèmes dans les textes de différentes religions, christianisme, bouddhisme, indouisme… Dans les biographies, son prénom (en sanskrit, « qui va vers la lumière ») est évoqué à cause de son attrait vers la philosophie orientale. Les matériaux qu’elle utilise (bois, textile…) se retrouvent sur des objets ou meubles chinés, des sculptures en laine tricotée sur des baquettes en bois.
Expositions personnelles et collectives :
- 2020 :
-
. J’aurais voulu qu’on s’aime tous, Wilde, Genève.
. Not Without My Ghosts, The Grundy Art Gallery, Blackpool
. L’abeille blanche, Le Parvis, Tarbes - 2019 :
-
. Objets peints au feu de bois, Art : Concept, Paris
. Futur, ancien, fugitif, Palais de Tokyo, Paris.
. Everyday is Eternity Bound, WallRiss, Fribourg. - 2018 :
-
. Loup y es-tu ? Bestiaire et Métamorphoses, Château de Maisons, Maisons-Laffitte.
. Sundown, Art Bartschi & cie, Genève. - 2017 :
- . Push the earth with your knees, the sky with your head, Art Bartschi & cie, Genève
. Les retrouvailles, Musée des Beaux-Arts, Brest.
. En toute modestie-Archipel Di Rosa, MIAM, Sète.
. Zeitgeist, MAMCO, Genève.
. Bestiaires, FRAC Alsace, Cloitre des Récollets, Saverne.
. Les dix ans du prix de dessin de la Fondation D & F Guerlain, Centre Pompidou, Paris. - 2016 :
-
. Les Rescapées, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne.
. Hello From the Other Side, Art : Concept, Paris.
. Récit d’un temps court, MAMCO, Genève. - 2015 :
-
. Peindre dit-elle, Musée départemental d’art contemporain, Rochechouart.
. Paysages rêvés de fin de siècles, Musée de Cambrai, Cambrai. - 2014 :
-
. L’illusion des lumières, Fondation Pinault Palazzo Grassi, Venise.
. Le Mur, collection Antoine de Galbert, la Maison Rouge, Paris.
. Astralis, Espace Culturel Louis Vuitton, Paris. - 2013 :
-
. DECORUM, tapis et tapisseries d’artistes, Musée d’Art moderne de la ville de Paris.
.Pièces montrées – la Collection impossible, Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis. - 2012 :
-
. Tu es monstrueux et je t’aime beaucoup, MANCO, Genève.
. The Old, the New, the Different, Kunsthalle, Berne.
. Avant, je pensais qu’il parlait tout seul, le Parvis, Tarbes.
Sebastien STRAHM
Né en 1980 à Delémont. Travaille en tant qu’artiste plasticien depuis 2003 et enseignant d’arts visuels depuis 2010.
La nature prépare-t-elle silencieusement une réponse menaçante aux dégradations faites par l’être humain ? Le paysage idyllique et exotique, thématique récurrente de Sébastien Strahm, y est abordé selon des points de vue différents. La série « Maps » le présentent codifié à la façon de cartes géographiques, avec des lignes peintes marquant les reliefs sur fonds de peintures où la couleur est libérée des registres habituels de la cartographie. D’autre part, l’image y devient prétexte aux expérimentations picturales et à la pensée en peinture.
Aujourd’hui, alors que le rapport à la nature et la conscience écologique deviennent des questionnements centraux de notre société, la peinture et son approche poétique du sujet paysager s’avèrent pour Sébastien Strahm un moyen de réflexion sur l’avenir, à la fois interrogateur, contemplatif et pertinent.
Centre culturel de Delemont
SELZ art contemporain
SARKIS
« Les installations de Sarkis, d’un profond humanisme, sont des mises en scène composées d’objets, sculptures, aquarelles, photographies, films, créés par l’artiste lui-même, qui se nourrissent de références à l’histoire, la philosophie, les religions, les arts ou la géopolitique. »
© Narthex
« L’artiste français est aussi le fondateur de la Biennale d’Istanbul, sa ville natale (1938), sa ville de cœur, sa ville d’été. Sarkis a une manière complètement personnelle d’utiliser l’image, en poète qui sait que la métaphore vaut tous les discours et exclut toutes les armes. Il en a fait la preuve magnifique dans les combles du château de Chaumont-sur-Loire. Comme dans son exposition conceptuelle et sensible au sein du tout nouveau musée Arter d’Istanbul que la famille Koç vient d’inaugurer, au moment où s’ouvrait la 16e Biennale d’Istanbul. Il suffit de le voir, entouré de jeunes artistes qui l’écoutent comme un philosophe sur l’agora, pour saisir sa dimension sur la scène stambouliote. »
© Valérie Duponchelle, 2019
Pierre-Yves FREUND
Né en 1951, Pierre-Yves Freund vit et travaille à Augerans dans le Jura. Ses œuvres sont montrées régulièrement dans des expositions individuelles ou collectives : au Musée des Beaux-Arts de Besançon (2019), à la Fondation Fernet-Branca de Saint-Louis (2019), à la galerie Françoise Paviot (2019,2017), au Musée du Temps de Besançon (2018), au Centre Culturel Français de Freiburg (2016, 2007), au FRAC Franche Comté à Besançon (2015), au Musée des Beaux-Arts de Belfort (2015), à la Confection Idéale de Tourcoing (2014), au CRAC de Montbéliard (2013), à la galerie Lillebonne à Nancy (2011), au Musée Baron Martin à Gray (2007), au Musée des Beaux-Arts de Lons le Saunier (2004).
Dans l’œuvre —essentiellement des sculptures— de Pierre-Yves Freund, le choix du matériau est déterminant : ses qualités potentielles, sa plasticité et sa résistance, vont ensuite engendrer le geste qui produira une forme. Quelquefois, le hasard n’est pas aussi étranger à son travail. Le spectateur intervient dans la perception du travail de Pierre-Yves Freund, notamment par la position et les mouvements de son corps.
Expositions personnelles et collectives :
- 2019 :
-
. Comme un souvenir : Anne Immelé, Dove Allouche, Pierre-Yves Freund ,
Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis.
. Rendez-vous à Saint Briac, Galerie Françoise Paviot.
. Et le désert avance, Musée des Beaux-Arts, Besançon. - 2018 :
-
. Faux semblant, Talm et Rue sur vitrine, Angers.
. Un instant imaginé exister à vos yeux, Collectif Blast, Angers.
. Guerre aux démolisseurs, Musée du Temps, Besançon.
. Ce bleu exactement Espace pour l’art Laetitia Talbot, Arles.
. Strasbourg Art Photography. - 2017 :
-
. L’échappé, La Colline, Flavigny.
. Rendez-vous à Saint Briac, invité par la Galerie Françoise Paviot.
. FIAC, Galerie Françoise Paviot, Paris. - 2016 :
- . Un rien trouble, Centre Culturel Français, Freiburg.
- 2015 :
-
. NoirT, Poudrière Haxo, Musée des Beaux-Arts, Belfort .
. Chez Robert, FRAC Franche Comté, Besançon.
. Chausse-Trappes, appartement du Directeur, Collège Gérôme, Vesoul.
. Cessez le feu, La Vitrine02, Etreux. - 2014 :
-
. Tomber la[s], Le 180, Téteghem, 59
. Accroc, La Confection Idéale, Tourcoing - 2013 :
-
. Entre chien et loup, CRAC Le 19, Montbéliard.
. Trois fois rien, CRAC Le 19, Montbéliard.
. Ensuite être, Chapelle Sainte Marie, GAC Annonay.
. A la barbe de la sainte, bouleversement des territoires, Le Mètre Carré, Vallée de
la Fensch, Famek. - 2012 :
- . Limite inférieure de rien, Château de L’Échelle, La Roche sur Foron.
- 2011 :
- . Sculpture en l’île Nancy, Andrésy, 93.
. C’est ainsi. Atelier Archipel en Arles, 13.
. Entre-Temps, Galerie du Granit, Belfort, 90, rencontre avec Blanca Casas Brullet.
. Déserrance, Galerie Lillebonne, Nancy, 54. - 2010 :
-
. Une nuit / Eine Nacht, Forbach, 57.
. Atelier refuge, sur le Sentiers des Lauzes, Ardèche.
. Rencontres N°34, La Vigie, Nîmes. - 2009 :
- . Une proximité pleine de plusieurs mondes, avec Arnaud Vasseux, Esox Lucius,
Ligny en Brionnais. - 2007 :
-
. Périples, Musée Baron Martin, Gray, 70, CRAC le 19.
. Vers le blanc, Centre Culturel Français de Freiburg. - 2004 :
- . ça dépend d’elle, Musée des Beaux Arts, Lons Le Saunier.
Pierre TATU
L’artiste français Pierre Tatu naît en 1957 à Besançon. Le travail de Pierre Tatu interroge les contextes d’apparition des valeurs esthétiques. Son travail se nourrit de la distance critique qu’il maintient face au processus créatif sans outrepasser ce qui est de l’ordre du constat ou plus encore de la constatation. Ses propositions plastiques sont souvent des manières de s’effacer plus que de s’adonner à l’exercice d’un commentaire, voire à celui d’une autorité.
Si ses choix se font en direction de certains objets ou référents de notre espace familier et parfois en prennent l’apparence, c’est en premier lieu pour leur pouvoir d’indexation de l’espace à des situations où dominerait notre désir de repli, d’un repos, d’une forme de détachement ou de relâchement mental et/ou physique, « à cheval entre sensibilité et ennui ».
Pascal BROCCOLICHI
Les œuvres de Pascal Broccolichi donnent à écouter des phénomènes imperceptibles, un ensemble d’ondes et de vibrations qui révèlent les territoires audibles dans toutes leurs dimensions. Adoptant une démarche proche de celle du scientifique ou du topographe, il collecte méthodiquement des sons pour tenter de constituer l’archivage d’un espace, pour en faire ressurgir, à l’aide d’un appareillage technique approprié, une mémoire enfouie, un temps aussi immédiat qu’immuable. Le lieu d’exposition devient à la fois le réceptacle de l’œuvre et sa matière première. Parallèlement à ses installations et ses sculptures-machines à l’esthétique épurée, il mène depuis une trentaine d’année une pratique d’enregistrement de terrain sur toutes les régions de la planète. Dans ces environnements insolites, le son devient là encore le vecteur d’une écoute expérimentale, d’une perception mettant en jeu tout le corps dans son parcours de l’espace où l’imaginaire est stimulé par la rencontre des éléments phoniques et visuels.
Lors d’une résidence au FRAC Franche-Comté en 2018-2019, Pascal Broccolichi a posé ses micros dans un vaste territoire infréquenté allant des sommets du Haut-Jura jusqu’au Plateau des Mille Étangs en Haute-Saône. Au cœur de ces forêts profondes et reculées, son travail a consisté à mener une exploration audio naturaliste en installant des affûts pour capter et habiter, parfois même la nuit, la biophonie remarquable de cette étendue sonore en mouvement perpétuel. Au terme d’une année d’exploration, il a poursuivi ensuite un travail de composition et de mixage en essayant de retrouver, à travers les haut-parleurs du studio, des sensations et des énergies vécues sur le terrain comme une épaisseur du temps à la fois mentale et réelle.
Pascal Broccolichi est exposé dans des centres d’art et des musées comme le FRAC Franche-Comté, (Besançon), la Maréchalerie Centre d’art contemporain (Château de Versailles), Bozar Palais des Beaux-arts, Bruxelles, la Fondation Maeght (Saint-Paul-de-Vence), l’Espace de l’Art Concret (Mouans-Sartoux), le Palais de Tokyo (Paris), le CAPC musée d’art contemporain (Bordeaux), le Laboral Centro de Arte y Creaciòn Industrial (Gijon) et dans des festivals tels que le French May (Hong Kong), le Korea Roadshow (Gyeongju-Seoul), le SkanuMezs festival, (Riga-Lettonie), le Festival de Flandre (Courtrai-Belgique).
Line MARQUIS
Line Marquis est née en 1982 dans le Jura suisse et a grandi à Courchapoix. Après son diplôme obtenu à l’HEAD de Genève en 2009, son atelier se situe maintenant à Lausanne. Depuis elle a bénéficié des expositions personnelles à Lausanne (Galerie Forma, Space-Station), à Delémont (Arsenal), à Bienne (Lokal Int) et a participé à de nombreuses expositions collectives à Neuchâtel (galerie C), Moutier (Musée jurassien des Beaux-Arts), Lausanne (MCBA, galerie Gerber), Fribourg (Atelier Tramway).
Line Marquis pratique essentiellement la peinture-souvent en grand format- et la gravure. Elle représente des paysages aux couleurs imaginaires et très vives qui nous emmènent vers des voyages oniriques. Mais ces paysages sont aussi habités par des personnages qui nous ramènent vers un « amour de la vie et des humains ». Ceci nous rappelle que Line marquis a suivi une double formation : un bachelor en travail social et un diplôme dans l’art.
Expositions personnelles et collectives :
- 2019 :
-
. Bad News, Galerie du Soleil, Saignelégier
. Atlas, Galerie Forma, Lausanne - 2018 :
-
. Pink Places, Arsenal, Delémont
. Present simple, Espace Catherine Collomb, Saint Prex
. Cantonale, Musée jurassien des Beaux-Arts, Moutier
. Intime(s), Galerie C, Neuchâtel.Biennale Visarte Jura, Fours à Chaux, Saint Ursanne - 2017 :
- . Impression 2017, Kunsthaus Grenchen
- 2016 :
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. Derrière les lauriers, Les Halles, Porrentruy
. Papier Bitte!, Galerie C, Neuchâtel
. Au gueulard, Biennale visarte Jura, Sainte Ursanne
. Accrochage Vaud, MCBA, Lausanne - 2015 :
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. Cantonale, Kunsthaus, Thun.
. Cantonale, Centre Pasquart, Bienne
. Traümland, Atelier Tramway, Fribourg
. Invitées, Galerie Gerber, Lausanne
. Etendage, Space Station, Lausanne - 2014 :
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. Vielles maitresses, Space-station, Lausanne
. Vacances en Suisse, Lokal Int, Bienne
. Accrochage Vaud, MCBA, Lausanne
. Lupanar, galerie Forma, Lausanne - 2013 :
-
. Cantonale, Musée des Beaux-Arts, Moutier
. Cantonale, Centre Pasquart, Bienne
. Once upon a time, Galerie C, Neuchâtel
. Accrochage Vaud, MCBA, Lausanne
. Let’s fight against apocalypse, Espace Démart, Lausanne - 2012 :
-
. Kiefer Halbitzel, Bâle
. Overgamed, Villa Dutoit, Genève - 2011 :
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. Rison to bilive, galerie Davel 14, Cully
. En famille, Espace d’art Artsenal, Delémont
. Accrochage Vaud, MCBA, Lausanne
. Born, Galerie C, Neuchâtel
. The harder they come, Duplex, Genève2009:
. Dessins, Galerie Synopsis, Lausanne
Julie MOREL
Née en 1973 à Lyon, Julie Morel réside et travaille à Paris, après des études à l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle enseigne maintenant à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Son travail est exposé régulièrement dans des institutions publiques, privées ou des galeries : Centre d’Art Contemporain Espace Gantner à Bourogne (2019), la galerie Hawn à Dallas aux USA (2018), le centre d’art contemporain de La Nouvelle Orléans aux USA (2017), Le Bel Ordinaire centre d’art contemporain à Pau (2016), Le Quartier Centre d’art à Quimper (2015), à Passerelle, Centre d’art contemporain de Brest (2015), la galerie des étables à Bordeaux (2014), le centre d’art de la Maison Populaire de Montreuil (2014), Le Studio 1316 du Centre Pompidou à Paris (2013), la galerie Plateforme à Paris (2013, 2012), Le Bon Accueil Espace d’art contemporain à Rennes (2012), le Glasgow Sculpture Studios à Glasgow (2012).
Plusieurs résidences jalonnent son parcours : à Mons en Belgique, au Louisiana State Museum de la Nouvelle-Orléans aux USA, à la Gaité Lyrique à Paris, au Bel ordinaire à Pau…En 2016, elle est lauréate de la Villa Médicis Hors-les-murs. Depuis 2016, elle coordonne Incident.res, une résidence d’écriture en arts, avec l’aide financière de la Drac Bourgogne. En 2017-2018, elle est la lauréate du programme « Pratiques singulières, artiste en résidence » à l’UQAM Montréal. En 2017-2018, elle est la lauréate du programme « Pratiques singulières, artiste en résidence » à l’UQAM Montréal.
En 2019, elle est lauréate de l’Aide Individuelle à la Création (DRAC Bourgogne-Franche-Comté / France-USA). Son travail est alimenté par une volonté d’interroger les relations quotidiennes qu’entretient l’Homme avec le langage. Ses recherches sont souvent dirigées vers la littérature et le texte qu’elle envisage comme une image temporelle dont elle se sert pour produire installations, vidéos linéaires, générateurs de textes dyslexiques, performances et collaborations. Ces productions, toujours à la limite de la visibilité/ lisibilité, font se demander si l’on est au commencement du mot et de la narration ou au stade de l’effacement final.
En parallèle de ses projets plastiques liés au langage, elle mène des enquêtes « de terrain » qui la conduise à des collaborations avec d’autres champs disciplinaires (l’édition, la sociologie, la cartographie, l’architecture…) et qui la pousse à éprouver et questionner sa production ainsi que celle de ses collaborateurs.
Expositions personnelles et collectives :
- 2019 :
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. « Hadaly et Sowana, cyborgs et sorcières », Centre d’art contemporain Espace Gantner, Bourogne2018 :
. « Clear, Deep, Dark », The Engine Room, La Nouvelle-Orleans, USA
. « Clear, Deep, Dark », The Hawn Gallery, Dallas, USA - 2017 :
- . « Ephemera Obscura » / « Ghosts -A.F.K. », Centre d’art contemporain, La Nouvelle-Orléans, USA
- 2015 :
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. « A.F.K. », Le quartier Centre d’art, Quimper
. dans le cadre du projet « L’art Racine », La Criée Centre d’art, Rennes
. Commissariat, propositions pour « Shake What your Mama Gave you », Passerelle Centre d’art, Brest 2014 :
. « Neutral Ground », Louisiana State Museum, La Nouvelle-Orléans, USA
. « A.F.K. », Galerie des étables, Bordeaux
. « Rheum Nobile », La Maison populaire & Instants chavirés, Montreuil - 2013 :
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. « Love », Centre Pompidou – Studio 1316, Paris
. « Aubamo » / « Expérience du récif », Galerie Plateforme, Paris - 2012 :
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. « Bonus Track », Galerie Plateforme, Paris
. « Leur Lumière » / « Light my Fire », Abbaye de Saint Riquier
. « Data Mapping Island », Glasgow Sculpture Studios, Glasgow, UK
. « Stratégie des espaces » / « A Pyrhic Victory », BBB Centre d’art, Toulouse
Jingfang HAO & Lingjie WANG
Lingjie Wang et Jingfang Hao sont nés respectivement en 1985 et 1984 en Chine. Ils vivent et travaillent à Mulhouse et à Shanghai. Ces dernières années, leurs œuvres ont été montrées dans de nombreuses expositions individuelles ou collectives : Shanghai (2019), FRAC Alsace (2019), Pékin (2017), à la Biennale de Lyon (2017), Genève (2017), Wuhan(2014), Paris (2013), FRAC Lorraine de Metz (2013).
En 2019, ils sont nommés parmi les Talents Contemporains récompensés par la Fondation François Scheider de Wattwiller.
Leurs travaux font partie des collections du FRAC Lorraine, du musée de la Cour d’Or de Metz, de l’eMoc de Shenzhen, du Wuhan Art Museum de Wuhan et de l’association Pusvite (région Grand Est).
La bipolarité que l’on retrouve dans le taoïsme caractérise l’œuvre de Lingjie Wang et Jingfang Hao. Ainsi, ils s’inspirent de la culture chinoise et puisent beaucoup dans l’art occidental. Leur travail peut s’apparenter à l’art conceptuel avec sa rigueur scientifique et cartésienne ; mais subsiste aussi une vision poétique voir sensuelle du monde.
Bien souvent, c’est le processus de création qui est le plus important. Pour Hao et Wang, le regard et l’interprétation du visiteur comptent plus qu’un discours extérieur. Quelquefois, c’est la participation du regardeur est sollicitée ; ses sensations et sa méditation permettent alors d’appréhender des phénomènes sous-jacents.
Expositions personnelles et collectives :
- 2019 :
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. The Process of Art, Power Station of Art, Shanghai
. Lauréat des Talents Contemporains, fondation François Scheider, Wattwiller
. Transmergence#01, FRAC Alsace, Sélestat - 2017 :
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. Jingfang Hao & Lingjie Wang White Space, Pekin
. 62ème salon de Montrouge
. 14ème biennale de Lyon
. les Unités/Espace Témoin, Genève - 2016 :
- . This coming summer is already gone, MoCA, Shanghai
- 2015 :
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. A Round Sun A Dot, M Art center, Shanghai
. d’un geste à l’autre, galerie du Théâtre, Privas - 2014 :
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. Etoile magique, La galerie Le Préau, Nancy
. Climate, Wuhan Art Museum, Wuhan
. On dit que…dans la foret, La lune en Parachute, Epinal - 2013 :
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. Le BUREAU invite Ergastule, Le BUREAU, PARIS
. Ghost Town #3, association La Saison Vidéo, Lille
. Un abécédaire contemporain, la Gaité Lyrique, PAR